Les trois (groupes) font la paire. Avec Aña, Tokyo Overtones et We, préparez-vous à une soirée électrisante sur la scène de la MJC. |
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Musiques aux portes d’un ailleurs
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Depuis maintenant 10 ans, AÑA continue de faire vivre avec conviction son projet singulier, développant un son toujours plus personnel. AÑA est de retour avec un nouvel album : « Ces roses flotteront sur l’océan…»
Leur musique, définitivement inclassable, mêle curieusement boucles organiques, samples intemporels et claviers atmosphériques à des batteries, basses et guitares minimalistes…
La voix et les mots viennent se poser comme une évidence, le tout formant une sorte de trip hop indie rock aux racines new-wave.
Après un maxi, deux albums, leur participation à près d’une dizaine de compilations, une centaine de concerts et l’expérience récente de ciné-concerts, ils se laissent aller à leurs aspirations… et reviennent avec un nouvel opus dont vous pourrez profiter du son live sur la scène MJC avant sa sortie en mars.
Le jeu est instinctif, sans recherche précise, si ce n’est celle de la découverte.
Aucune place ici pour la prouesse technique, juste un univers sombre et envoûtant, pour qui voudra bien s’y laisser porter.
Les deux inséparables tracent leur route avec la même envie, sans détours, en essayant de garder un cap, cette ligne de conduite tacite, qui se confirme, au fur et à mesure... Leurs besoins et leurs angoisses s’expriment, tout en laissant indéfiniment planer le doute et les mystères ancrés.
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Une douzaine d’années déjà que Tokyo/Overtones, cet ancien jeune groupe prometteur, sème partout dans l’Hexagone les traces d’une maîtrise et d’un songwriting electro-pop , qu’on a souvent crus trop beaux pour être Havrais. Une douzaine d’années de lutte tacite contre les préjugés ambiants envers la production nationale à l’anglo-saxonne qui ont vu nos fiers orfèvres opter pour des moyens de diffusion radicalement DIY (bien avant Radiohead) pour leur premier album. Une douzaine d’années de concerts, de collaborations diverses, d’enregistrements à tout va, de travail… de reconnaissance aussi.
Depuis six ans, le groupe n’a pas cessé de se perfectionner : le quatuor s’est étoffé d’un cinquième membre précieux. Les répétitions se sont faites plus régulières, les collaborations se sont répétées. Le songwriting s’est encore affiné.
Depuis tout ce temps, Tokyo/Overtones prépare avec une minutie maladive et un goût avéré pour les échafaudages sonores au millimètre ce qui sera leur nouvel album : The Underground Karaoke. Ce lieu qui n’existe (sans doute) pas, probable eldorado indie, devient symbole d’une quête perpétuelle pour une musique toujours en mouvement, qui s’accomplit en se dérobant, un lieu de culte imaginaire, aussi essentiel qu’inaccessible.
WE
Trois vieux amis… L’expérience de divers groupes ensemble et séparément. Puis le choix de ce projet plus resserré, intime et personnel, avec chacun l’idée de donner « le maximum avec nos quatre membres et voix », de faire une musique la plus complète avec le moins d’instruments possible, le tout au format chanson.
« Nous voulions avoir un gros son bien à nous ». Ce qu’ils réalisent avec du matos vintage, de grosses guitares sur deux amplis pour couvrir un large spectre, une grosse batterie, et quelques machines rudimentaires dont on tire le maximum. « D’où un gros travail sur le son rendu en live pour optimiser la formule et toujours faire ressortir l’identité sonore autant que la composition elle-même », plutôt naturelle et spontanée, également sur les arrangements qui doivent être efficaces, concis et complets.
Des influences aussi variées que PJ Harvey, Massive Attack, Tokyo/overtones, Coluche, Bashung, Simple Minds et Bowie.
Et au final, des arrangements précis, une maquette « maison » de 11 titres et de la scène.
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