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Zoom sur le monde du vivant et en particulier du monde sauvage à travers le Festival Génération Durable de la MJC du 5 au 26 octobre en Normandie. |
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L'appel du monde sauvage
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Il était une fois l’homme et le monde sauvage… Une histoire pluri-séculaire marquée par une empreinte vivace, quasi universelle, et stigmatisée par le loup. Si le lion symbolise le roi des animaux, le loup est le roi du bestiaire des croyances effrayantes. Les deux animaux souverains se rejoignent, pour la première fois à l’écran, dans le film de Gilles de Maistre, Le loup et le lion , délivrant un message d’alerte sur la mise en danger des espèces.
Le monde sauvage fascine mais la peur incite trop souvent l’homme à vouloir le dompter. Ainsi,le film d’animation irlandais Le peuple loup évoque la «nécessité» de détruire la forêt et éradiquer le loup hors de son territoire, pour le besoin de «civiliser» le peuple paysan au 17ème siècle… Sa fascination pour le loup, le réalisateur Jean-Michel Bertrand la filme dans des documentaires. Marche avec les loups succède à La vallée des loups , itinéraire d’initiation à la complexité du monde. «Il y a urgence à préserver ce monde sauvage dans nos sociétés de plus en plus urbanisées. C’est l’une de mes obsessions. »
Avec La panthère des neiges , Marie Amiguet et Vincent Munier invitent à tout autant de respect et de contemplation. Comme Le chêne , de Michel Seydoux et Laurent Charbonnier, dont les images parlent d’elles-mêmes sans autre commentaire.
Ces films transportent le spectateur, de l’émerveillement au questionnement. Parfois avec des titres sans détour, Une terre sans abeilles ? de Elsa Putelat et Nicolas Dupuis, parfois plus équivoques comme Animal de Cyril Dion. Mais toutes ces histoires ont en commun de questionner l’homme dans sa relation au monde vivant, à relativiser sa place mais aussi à se responsabiliser dans un contexte de «6ème extinction de masse ». Prise de conscience sage d’une cohabitation vitale.
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La biodiversité est un puits de solutions.
Et les mots de Marie-Monique Robin à propos de La fabrique des pandémies pourraient synthétiser un message collectif : « il s’agit de recréer du lien entre les humains et le reste du vivant. La richesse de la biodiversité ne constitue pas un supplément d’âme pour une petite frange de bobos écolos-à-vélo, mais elle est notre « maison commune » sans laquelle aucune vie sur terre n’est possible. Ce film est un hommage à la nature, que nous ne pouvons plus continuer à sacrifier, sous peine de sacrifier nos propres enfants ».
N.Soyeux
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